Le cheval sauvage est appelé ainsi car c'est un animal qui n'entretient que peu de rapports avec l'homme. Le cheval sauvage peut aussi bien être un cheval dont les ascendants ont toujours vécu en liberté qu'un descendant de chevaux domestiqués puis rendus à une liberté totale.
Le cheval sauvage est dit « grégaire » car il ne vit pas en solitaire, mais dans des groupes d'une dizaine d'animaux que l'on appelle « hardes ». En réalité, le terme décrit une organisation naturelle assez similaire à celle d'une famille : la harde est en effet composée d'un étalon, qui est le mâle reproducteur, et des juments qu'il féconde. La progéniture de l'étalon et des juments constitue le reste de la harde : le cheval sauvage demeure environ 3 ans au sein de la harde de ses géniteurs avant de partir mener sa propre vie.
Pour se nourrir, le cheval sauvage broute pendant la plus grande partie de son temps, soit, environ, 16 heures par jour ! Il trouve de quoi s'hydrater dans les cours d'eau naturels ou dans les flaques et petites mares éphémères. Le cheval sauvage a besoin de se nourrir par petites quantités et de manière quasi continue car son estomac est de taille très réduite et ne pourrait absorber d'un seul coup un trop gros repas !
Pour sa survie, le cheval sauvage ne dispose pas d'autre arme que sa vitesse. Au sein de la harde, des guetteurs sont à l'affût du moindre signe suspect. Si un intrus ou un danger potentiel est détecté, même s'il se trouve encore à bonne distance, le cheval sauvage prend la fuite plutôt que de risquer de se trouver confronter à un prédateur.